L comme... Lyonnais à Boston/ Challenge AZ 2017

Publié le par Juloz

La trouvaille d'aujourd'hui concerne un lyonnais dont le père est parti aux Etats Unis au XIXe siècle et qui cherche à avoir son consentement pour son mariage.
Les choses ne vont pas être aisées pour y arriver...


Tout commence par ma découverte dans un carton d'archives remplis de passeports et autres documents diplomatiques, d'un dossier contenant notamment une lettre envoyée le 13 mars 1870 au consulat de Boston, au CADN (Centre des Archives Diplomatiques de Nantes) dont j'ai parlé hier et dans d'autres billets de Challenge AZ 2017 :

Monsieur le Consul,

Vous m'excuserez de la liberté que je prends de vous écrire, mais j'espère monsieur que vous voudrez bien me pardonner cette liberté lorsque je vous aurai dit les motifs qui m'engagent à le faire.
Je suis natif de Lyon, mon père étant parti en amérique pour New York le 7 mars 1854, et étant resté quelques temps dans cette ville, l'a quittée pour se rendre à Boston où j'espère qu'il doit se trouver, la dernière lettre que j'ai reçu de lui m'ayant été écrite le 25 juillet mil huit cent soixante cinq.
Depuis lors plus de nouvelles. Comme je voudrais à tout prix savoir s'il est encore dans cette ville et s'il est encore existant parce que étant dans l'intention de me marier, et son consentement m'étant d'une grande utilité, je désirerais monsieur le consul dans le cas où vous le trouverez ce que j'espère bien, que vous lui fassiez part de la lettre que j'ai bien l'honneur de vous adresser afin que je puisse recevoir son consentement le plutôt possible.
Pour vous faciliter dans vos recherches, sur la dernière lettre que j'ai reçue il m'y dit qu'il est resté malade à l'hôpital 7 mois durant, atteint de douleurs et d'une maladie du pays inguérissable.
Mon père s'appelle Conty Pierre, tailleur d'habits né aux Roches-de-Condrieux, Isère (France). J'oubliais de vous donner l'adresse à laquelle mon père m'avait dit de lui écrire si je lui faisais réponse: la voici :
Pierre Conty
Eliot Street n°111
Boston, Massachusetts
Etats Unis d'Amérique
Pour le consentement que je demande il faut que mon père me l'envoie notariée, mon nom (il le connait encore je l'espère) Alexandre Conty, ouvrier teinturier à Lyon rue St Dominique 4 et Demoiselle Etiennette Bruyas fille majeure et légitime de Antoine Bruyas, cordonnier à Saint-Symphorien-sur-Coise (Rhône) et de Jeanne Bonny son épouse, née à Lyon (la dite Etiennette Bruyas est née à Saint-Symphorien-sur-Coise, née le quatre février mil huit cent trente neuf).
Je vous prie donc monsieur le consul, de vouloir bien prendre ma lettre en considération et de faire les recherches les plus actives pour que je reçoive le plutôt possible ce que je lui demande.
Recevez monsieur le consul mes considérations très distinguées, votre très humble serviteur
Conty

Dans le carton, je découvre alors la réponse du consul le 12 mai 1870, soit deux mois plus tard :

"Boston, le 12 mai 1870
Monsieur,
J'ai reçu la lettre que vous m'avez fait l'honneur de m'écrire, en date du 13 mars dernier, pour me prier de demander à M. Pierre Conty, votre père, son consentement au mariage que vous vous proposez de contracter avec la demoiselle Etienne (sic) Bruyas. J'ai fait chercher le S[ieu]r Pierre Conty qui tient un restaurant dans Harward Street N°19 1/2. Il a pris connaissance de votre lettre et a exprimé le désir de vous écrire au sujet de ce mariage avant de passer Chancellerie au Consulat l'acte que vous lui demandez.
Agréez, Monsieur, Xet...
Le Gérant du Consulat
signé : Nettement"

Seulement, les choses ne vont pas se passer comme prévues...
1870, rappelez-vous : c'est l'année de la guerre contre la Prusse par Napoléon III ! Elle dure du 19 juillet 1870 au 29 janvier 1871. La défaite de Sedan et la capitulation de l'empereur, provoquèrent, le 4 septembre 1870, la chute du Second Empire, l'exil de Napoléon III et marqua la naissance de la Troisième République (sans compter la Commune de Paris)...

Alphonse-Marie-Adolphe de Neuville, 1873. Les dernières cartouches. Illustration de la défense de l'Auberge Bourgerie à Bazeilles par le Division bleue, le 1er septembre 1870.

Alphonse-Marie-Adolphe de Neuville, 1873. Titre : Les dernières cartouches. Illustration de la défense de l'Auberge Bourgerie à Bazeilles par le Division bleue, le 1er septembre 1870.

Alexandre a 25 ans et il va prendre part au conflit. Le mariage est donc repoussé, sachant que le père n'a donné aucun signe de vie depuis la lettre envoyée par le consul de Boston.
Petit retour en arrière...

Avec l'aide d'un arbre publié sur Généanet, j'apprends qu'Alexandre CONTY est né dans le 2ème arrondissement de Lyon le 07 mars 1845, sauf qu'il est né Alexandre DUPRÉ, nom mal orthographié du nom de sa mère car elle accouche d'un enfant naturel !

"Le huit mars mil huit cent quarante cinq à neuf heures du matin (...) a comparu sieur Louis Faure, âgé de quarante trois ans, employé délégué de l'hospice de la charité de cette ville (..), lequel nous a déclaré que Marguerite Dupré, domestique à Lyon (...) fille de défunts Jacques et Josephte Héritier, est accouchée hier à six heures du matin, dans le dit hospice, d'un enfant mâle auquel on a donné le prénom Alexandre. (...)"

Il y a effectivement une erreur sur le nom de sa mère puisque c'est normalement DUPRAZ.
On voit sans la marge une mention :
"L'enfant ayant le prénom Alexandre dans l'acte ci-contre a été légitimé par le mariage de Pierre Conty avec Marguerite Dupraz-dit-Lecourt, suivant l'acte qui on (sic) a été passé à la mairie de cette ville le douze juin de la présente année mil hui cent quarante cinq."
Pierre CONTY a donc reconnu Alexandre à son mariage mais est-ce lui son vrai père ? On peut supposer que oui car à cette époque, être fille-mère était très mal vu et, généralement, elle finissait par se marier avec le géniteur...
Le mariage valide donc l'existence à l'état-civil d'Alexandre qui prend le nom de CONTY :

"(...) Et au même instant les sus-dits époux ont déclaré se reconnaître père et mère d'un enfant né à Lyon, le sept mars dernier du sexe masculin, ayant les prénom et nom Alexandre Dupré ; lequel enfant est entre deux légitimé."
Une fille, Céline Éléonore, naîtra du couple le 27 février 1852 toujours à Lyon, dans ce qui n'est pas encore le 2ème arrondissement (la ville sera divisée en avril suivant en 5 arrondissements). Pierre CONTY est alors dénommé comme "marchand de comestibles".
On sait donc que deux ans plus tard, il partira, seul, aux Etats Unis, direction New York.
Il laisse donc sa femme, qui a alors 40 ans, et ses deux enfants, âgés de 9 et 2 ans.
Pour quelle raison ? Mystère...

La suite ?
On attend toujours des nouvelles de Pierre CONTY, le lyonnais américain...
Petit rappel du consentement parental imposé par le Code Napoléon (1804) tout au long du XIXe siècle : "pour se marier, les enfants étaient obligés d'obtenir le consentement parental s'ils n'avaient pas la majorité matrimoniale, soit 25 ans pour les garçons et 21 ans pour les filles.  Si les enfants avaient atteint la majorité matrimoniale, ils pouvaient se marier sans l'autorisation parentale, cependant ils étaient tenus par la loi de demander le conseil de leurs parents par des actes respectueux.
Cela nécessitait de recourir à un notaire pour adresser une "sommation respectueuse" à leurs parents. Il fallait y recourir par trois fois. Si les parents continuaient à s'opposer au mariage après le 3ème refus, le mariage pouvait être célébré. Les parents pouvaient essayer divers moyens pour faire pression comme menacer de déshériter, de supprimer la dot ou un soutien éventuel.
Ces recours duraient plusieurs mois. Durant ce laps de temps les parents espéraient voir leur enfant réfléchir et renoncer se rangeant à leur avis. Cela était censé éviter un mariage sur un emballement passager." (source :
http://www.geneafrance.org)
Le 10 octobre 1871, le consul de Boston reçoit finalement une lettre : elle provient de la Société Charitable de St Jean-François Régis pour le Mariage des Pauvres, à Lyon :

"Monsieur le Consul,

J'ai l'honneur de vous prier de vouloir bien mander à votre Consulat le Sieur Pierre Conty, tailleur d'habits, du moins il exerçait cette profession à Lyon, depuis 1854 parti pour Boston où il demeurait le 23 mars 1870 19 1/2 Howart Street Boston (Massachusetts) selon l'adresse qu'il a donnée à cette époque, et recevoir, en votre qualité de consul, sur papier libre, son consentement au mariage que le Sieur Alexandre Conty, ex-ouvrier teinturier (profession qu'il ne peut plus exercer parce que, faisant partie de l'armée de défense contre la Prusse, il a eu un pied emporté à la Bataille de Nuits) demeurant actuellement à Lyon Rue St Louis n°1, fils majeur delui et de défunte Marguerite Dupraz, se propose de contracter avec Melle Etiennette Benoîte Bruyas, ouvrière sur ornements d'églises à Lyon.
Ci-joint est le certificat destiné à lui procurer le bénéfice de la loi du 10 décembre 1850 pour la rédaction de cet acte que je ferai ensuite viser pour timbre et enregistrer à Lyon.
Ce malheureux jeune homme, après le terrible accident qui lui a emporté un pied n'a pour tout secours qu'un petit emploi qu'on lui cherche proportionné à ce que son infirmité lui permettra de remplir.
Il se trouve heureux de faire un mariage avec une personne qui n'a pas d'autre moyen d'existence que sa profession et qui en prendra soin.
Dans le cas où vous ne pourriez pas découvrir M. Pierre Conty, père, je vous prierais de délivrer une constatation d'absence ou de domicile inconnu.
Agréez d'avance, monsieur le consul, nos sincères remerciements ainsi que l'assurance de ma considération la plus distinguée.
Signé : Ronzier
Gérant de l'oeuvre de St Fr. Régis à Lyon"

Il n'existe pas dans le dossier l'original de ce qu'a répondu le consul, mais le brouillon de ce qu'il a certainement envoyé  :

"Boston, le 3 novembre 1871
M.,
J'ai donné connaissance au Sr Pierre Conty de la lettre que vous m'avez fait (...) de m'écrire le 10 de ce mois.
M. Conty m'a répondu qu'avant d'accorder l'acte de consentement dont il s'agit, il croit nécessaire de faire prendre des renseignements au sujet de la personne avec laquelle son fils se propose de contracter mariage et qu'il lui fera connaître ensuite la décision à laquelle il sera arrêté.
Recevez (etc...)"

1 mois plus tard (le courrier prend un bateau transatlantique, il n'y a pas encore internet...), le 18 décembre 1871, le consul de France à Boston reçoit de nouveau un courrier de la Société de St Jean-François Régis :

"Monsieur le Consul,
Après la réponse illusoire que vous a faite le Sieur Pierre Conty, père, au sujet du consentement que son fils Alexandre Conty, dont vous lui avez fait connaître la déplorable position, nous avait chargé de lui faire demander pour un mariage aussi urgent, l'oeuvre de St Fr. Régis n'a pas cru devoir hésiter pour faire adresser à ce père des actes respectueux nécessaires à la plus prompte conclusion du mariage de son fils avec la D[emois]elle Etiennette Benoïte Bruyas indiquée dans ma précédente lettre, et à cette fin, j'ai l'honneur de vous adresser la procuration ci-jointe avec prière de vouloir bien notifier s'il est nécessaire, en votre qualité de Consul français, les actes respectueux dont il s'agit pour lesquels cette procuration vous confère tous les pouvoirs, à moins que ce père devant cette formalité qui indique toute l'importance que l'on attache à ce mariage, ne se décide à donner son consentement que vous pourriez rédiger sur papier libre, avec bénéfice de la loi du 10 décembre 1850 et revêtir de la légalisation de votre consulat.
Ci-joint est le certificat destiné à procurer à notre client le bénéfice de la loi précitée.
Agréez, Monsieur le Consul, la nouvelle assurance de ma considération la plus distinguée.
Signé : Ronzier
gérant de l'oeuvre de St Fr. Régis de Lyon."

(le même document que précédemment est envoyé avec cette lettre)

Pierre CONTY finit par accepter et fait envoyer via le consul, son consentement le 18 janvier 1872 !
De nouveau, ne reste dans le dossier au CADN que le brouillon :

"Monsieur,
Conf[ormém]ent au désir exprimé dans votre lettre du 18 décembre 1871, j'ai l'honneur de vous adresser ci-joint le consentement de M. Pierre Conty, tailleur demeurant à Boston au mariage de son fils Alexandre, demeurant à Lyon, avec la demoiselle Bruyas.
M. Conty désirerait obtenir par votre intermédiaire le portrait photographique de son fils et de sa future.
J'ai promis de me rendre (.?.) de le voir et je pense que vous n'aurez point de difficulté à en transmettre l'expression aux intéressés.
Recevez..."

Il aura donc fallu deux ans, une guerre, un pied en moins et plusieurs échanges de lettre pour que "Môssieur CONTY" père, daigne accorder son consentement pour le mariage de son fils !
Ce dernier aura lieu quelques semaines plus tard, le 02 mars 1872 :

Dans l'acte, on sait alors que Pierre CONTY a fait parvenir son consentement le 16 janvier au consul, soit deux jours avant sa réponse à la Société Charitable :

Etiennette tombe enceinte en décembre 1872.
Mais la malheur s'abat encore sur le couple : elle accouche le 12 juillet 1873 sauf que le bébé, un garçon, est mort-né... :

L'arbre sur généanet est incomplet car il manque un mariage. Etiennette meurt quelque part entre 1873 et 1896...
Devenu journalier, Alexandre se marie donc une seconde fois à Lyon le 06 octobre 1896 avec Marguerite GRANDJEAN, une lingère de son âge, née à Neuilly-le-Réal dans l'Allier. Il mentionne alors que son père est "absent" car il a "disparu depuis vingt ans environ"...

" (...) Lequel a affirmé par serment, ainsi que les témoins, conformément à l'article cent cinquante cinq du Code Civil, que son père a disparu depuis vingt ans environ et qu'il ignore le lieu de son dernier domicile. (...)"
Oooh ! Alexandre ! Tu sais que ton cher papa vit aux USA, à Boston certainement, en tout cas dans le Massachusetts...
Mais cela fait tellement longtemps, et, tu penses bien que depuis 20 ans, tu te fiches un peu de savoir où il est et ce qu'il est devenu !

20 ans...cela nous amène donc à l'année 1876, 4 ans après la dernière lettre qu'il ait reçue de lui (le fameux consentement pour son premier mariage !).
Sauf que son union avec Marguerite ne durera que 6 ans : celle-ci décèdera à 46 ans le 17 mai 1902 !

Qu'à cela ne tienne ! Un an plus tard, en 1903, Alexandre, le pauvre estropié de la guerre contre les Prussiens, ne se laisse pas faire et, à 58 ans, il n'a plus besoin de son père pour se marier avec qui il veut !
Il fait donc son 3ème mariage à Lyon le 11 juin avec Félicie BONGIOANINO, une couturière de Lyon de 15 ans son cadet ! Lui est désigné dans l'acte comme "retraité"...
C'est un mariage d'amour, certainement, sachant qu'ils ont tous les deux au moins un point en commun : leur père respectif est considéré comme "absent" !

" (...) lesquels ont affirmé par serment ainsi que les témoins, conformément à l'article cent cinquante cinq du Code Civil, que leurs pères ont disparu depuis plusieurs années et qu'ils ne savent pas ce qu'ils sont devenus. (...)"

Justement : qu'est devenu Pierre CONTY ? Mystère...

Voilà ce qu'on peut retrouver depuis une simple lettre adressée au consulat français de Boston : l'histoire d'une vie, d'une famille, d'un destin...
C'est ça que j'aime en généalogie : raconter une histoire à partir d'un bout de papier, un tout petit rien.


A demain pour la lettre " M " !
;-)

 

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H
Bonjour,<br /> <br /> il faudrait me donner l'email :) Tu as le mien.
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J
OK ! Je t'envoie le mien ;-)
H
Rebonjour,<br /> <br /> je ne peux répondre à la réponse, alors j'ouvre un nouveau message, mais je pense qu'Ancestry offre beaucoup de choses pour résoudre cette énigme :)<br /> <br /> Bivet G. Conty (Bivet étant son nom de jeune fille), décédée d'apoplexie le 5 février 1865, âgée de 37 et 10 mois), habitait au 111 Eliot Street et fut originaire de Lyon, alors comme il est noté plus haut dans ce bel article...<br /> <br /> 'Pierre Conty<br /> Eliot Street n°111<br /> Boston, Massachusetts'<br /> <br /> ... Il y a de grandes chances que Pierre Alexandre Conty, ou encore Peter A. Conty que l'on trouve ailleurs soit le même, il me manque il lien pour confirmer.<br /> <br /> Mais mon nez me dit que Pierre Conty, née vers 1826 en France, profession de tailleur à Boston et, plus tard, à Rhodes Island avec femme et enfants nés après 1865 soit le même.
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J
Mais oui, bien sûr ! Merci ! J'imagine que vous êtes abonné à Ancestry...Vous est-il possible de m'envoyer l'acte de décès de G. BIVET par mail ? Avez-vous accès aux recensements ? Il y aurait peut-être quelque chose à voir de ce côté là aussi ...
H
Bonjour,<br /> <br /> Est-ce que Pierre Conty s'appelerait Pierre Alexandre Conty, né vers entre 1825 et 1828 ? Serait-il parti aux USA avec une Bivet G. Conty ?
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J
Bonjour Hervé. J'ai mis un lien vers l'arbre d'Alexandre CONTY dans mon texte. Son père est Pierre CONTY né le 9 juin 1826 aux Roches de Condrieu en Isère. Il s'est marié avec Marguerite DUPRAZ dit COURT (arbre ici : http://gw.geneanet.org/elianecastets?lang=fr&iz=10271&p=pierre&n=conty&oc=17)<br /> Je pense que vous avez dû voir cette Bivet G. sur ancestry.com... On voit d'ailleurs un "Peter A CONTY" dans les recensements ou même un décès à Suffolk dans le Massachusetts. Est-ce lui ? S'est-il remarié avec Bivet G. ? Peut-être... Je n'ai pas d'abonnement à Ancestry donc pour l'instant, ma piste s'arrête là...à moins qu'une âme charitable puisse m'aider ? ;-)
B
Quelle surprise de retrouver des traces d'un Lyonnais dans cet article magistral ! <br /> Cette histoire se lit comme un feuilleton du XIXe. Je penserai à cet homme en marchant dans le quartier où il est né. <br /> As-tu consulté les recensements sur le site des Archives de Lyon ?
Répondre
J
Merci Briqueloup pour ce super commentaire ! <br /> Concernant les recensements, non, je n'ai pas eu le temps, entre rédiger les billets du Challenge AZ et tout le reste à côté...<br /> Un jour, peut-être ?...;-)